Label Protection des Océans

Avec la navigatrice Anne Beaugé, l'association Protection des Océans (adresse mail : protectiondesoceans40@gmail.com )
délivre le Label Protection des Océans aux communes engagées dans la transition écologique.
En effet nous proposons un Label qui énonce des règles de bonne conduite pour une commune désireuse de réduire son impact sur l'environnement en déchets, pesticides et carbone pour protéger les océans.
Il a été rédigé avec le concours du LEESU (laboratoire eau, environnement et systèmes urbains) de l'Université de Paris Est Créteil.

Sachant que 70% de la pollution marine provient de la terre...
En luttant dans votre commune contre la trop grande abondance de plastique, de pesticides ou gaz à effet de serre vous pourriez améliorer le sort des Océans dont la faillite est aujourd'hui connue.
Nous voudrions offrir l'opportunité aux élèves et écodélégués de devenir des Ambassadrices et des Ambassadeurs de la Protection des Océans.
C'est une partie pratique, de pédagogie active, essentielle pour eux. Il font à cette occasion la connaissance des élu(e) s qui protègent leurs administrés mais ont aussi peur des reproches et de l'inconnu.

Si vous rassemblez 5 points du Label (sur 10) ou avez la volonté de les mettre en place jusqu'en 2026, demandez le Label pour exprimer votre désir de lutte contre la pollution.
Des communes sont déjà labellisées comme Lacanau (33), la Brède (33), Rognac (13), la Seyne sur mer (83)...

5 points sur les 10 ci-dessous :
#1 Installer des fontaines à eau dans la ville: elles permettent que chacun puisse boire sans
acheter une bouteille d'eau, en réutilisant sa bouteille d'eau vide ou sa gourde. Chaque fon-
taine représente ainsi une économie de plusieurs milliers de tonnes de déchets. Il faut savoir que
chaque année en France nous consommons 18 milliards de bouteilles en plastique.
#2 Limiter l'usage du plastique à usage unique dans l'espace public. Privilégier les embal-
lages biodégradables. Veiller à ce que les commerçants de la commune privilégient le sac en pa-
pier ou la paille en métal, les couverts en bois pour les glaces ou les repas à emporter. Cuillères,
pailles, sac en plastique : Ces plastiques ne se recyclent pas. On les retrouve couramment dans
la nature et donc ensuite dans l'eau, la bière, le miel, les huîtres, les moules mais aussi dans le
ventre des poissons, des oiseaux ou même des cervidés.
#3 Installer des cendriers dans tous les espaces publics : parkings, places, rues. Un mégot
pollue 500 litres d'eau et met deux ans à se dégrader.
#4 Soutenir des associations qui organisent des ramassages bénévoles de tous les dé-
chets sauvages sur les berges, plages, dans les parcs, les forêts et les champs, aussi souvent que
nécessaire avec pour objectif de ne plus jamais en faire.
#5 Les commandes publiques : proscrire les objets et emballages en plastique à usage
unique.
#6 Diminution des gaz à effets de serre par tous les moyens connus : achat de nouveaux
véhicules sans essence (gaz, électricité, hydrogène). Transition vers une chaleur renouve-
lable (solaire thermique, biomasse, géothermie) et une énergie propre (éolien, solaire photovol-
taïque, bio- méthanisation).
#7 vers une mobilité douce : Gratuité des transports en commun. Parkings gratuits mis à
disposition pour le covoiturage. Développement des pistes cyclables.
#8 Les cantines de votre commune se fournissent chez des producteurs locaux bio. Même
s'il n'est pas fiable à 100 % le bio par la permaculture échappe très largement aux herbi-
cides,
pesticides et au gaspillage de l'eau. L'élevage bio obéit également à des normes respectueuses
de la biodiversité. Instauration d'une moins une journée végétarienne dans les cantines.
#9 Agriculture: vous prenez des arrêtés anti-pesticides. Les Maires étant légitimes à
intervenir pour protéger leur population le collectif des maires anti-pesticides met son modèle
d'arrêté à disposition de toutes les communes qui souhaitent agir en ce sens.
#10 si vous avez une station d'épuration demander l'incinération des boues. Elles
contiennent les fibres synthétiques de nos vêtements passés en machine. Refuser que ces boues
soient épandues et deviennent du compost pour les terres agricoles. Une étude récente estime que
230 millions de tonnes de plastique sont épandues en Europe, chaque année, sur les terres
agricoles.
« Ensemble protégeons les Océans. »